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La sécurité en maison de repos

Conseil /

La sécurité dans une maison de repos et de soins est primordiale, personne ne s’en étonnera. Nous sommes allés à la rencontre de la maison de repos et de soins DeOverbron à Neder-over-Heembeek, pour apprendre comment ils abordent cet aspect de leurs activités.

Spontanément, le mot« sécurité » fait penser à des systèmes d’appel et des contrôles d’accès, devenus une évidence aujourd’hui, même s’ils peuvent se concrétiser de nombreuses façons différentes. Chaque maison de repos choisira l’approche qui convient le mieux à sa situation spécifique. L’idée de base d’un système d’appel reste évidemment identique partout : depuis sa chambre, un résident doit facilement pouvoir lancer un appel à l’aide. « Evidemment, dans chaque chambre il y a un certain nombre de boutons d’appel que le résident peut activer quand il a besoin de soins ou d’accompagnement » nous dit Bert Anciaux, administrateur délégué. « Lorsqu’un résident active un bouton, tous les écrans dans les couloirs affichent un signal et un aide-soignant ou un infirmier peut se rendre immédiatement dans la chambre. Le système permet également de vérifier le laps de temps entre l’appel et l’arrivée de l’aide.

Ces dernières années, De Overbron a fortement investi dans la modernisation de ce système d’appel. « Nous sommes fiers de pouvoir dire que nous sommes vraiment à jour », dit Bert Anciaux. « Depuis 2017 nous avons construit une nouvelle aile et notre système d’appel a été l’objet d’un upgrade poussé. Depuis quelques mois, chaque terminal dans chaque chambre est connecté au dossier numérique de soins du résident. Le dossier peut être consulté, par exemple pour savoir quels médicaments le résident prend, de quels soins spécifiques il a besoin, mais aussi pour prendre des notes sur ce qui s’est passé et pour cocher les soins à prodiguer. Cet investissement est vraiment gratifiant ».

Toujours les bienvenus

De Overbron se situe dans un quartier très tranquille et n’a jamais été importuné par des visiteurs non désirés. L’hébergement a un seul accès avec un sas. Bert Anciaux :« Le sas ferme automatiquement et depuis l’intérieur, il ne s’ouvre qu’avec le code affiché au-dessus du clavier. Les résidents dont le comportement présente des risques ne peuvent donc pas sortir, comme ils ne sont pas capables de se servir du système. A huit heures du soir, la porte est fermée à clef. La famille et les proches sont évidemment toujours les bienvenus, il leur suffit simplement de sonner et le personnel de nuit vient ouvrir. Bientôt nous raccorderons la serrure à une horloge et la fermeture de la porte se fera automatiquement, sans intervention du personnel. Les autres accès au bâtiment sont destinés aux membres du personnel, qui disposent de codes d’accès spécifiques.

« Nous sommes un hébergement ouvert qui place ses résidents au centre », poursuit Bert Anciaux.« Nous n’avons pas de section fermée, tous les espaces sont accessibles à tous durant toute la journée. Nos résidents ne doivent pas avoir le sentiment que tel ou tel endroit leur est interdit, même si certains locaux sont fermés à clef le soir. Les chambres se ferment toujours avec une clef traditionnelle.Nous avons pensé à un système de badge, mais ce n’est après tout pas nécessaire. Les membres du personnel ont accès via un passe-partout qui est composé de différentes subdivisions ».

Sans soucis...

Finalement, Bert Anciaux souligne que les résidents ne doivent se faire aucun souci en matière de sécurité. L’organisation de la sécurité est complètement du ressort de la maison de repos, tout comme l’intégralité des soins par ailleurs. La cohésion sociale y joue un rôle important. « Nous sommes une petite maison de repos et de soins, avec un grand nombre de membres de personnel, beaucoup plus que celui prescrit par les normes flamandes. Cela fait également partie de l’aspect sécurité, tout comme les contacts étroits que nous entretenons avec les familles qui rendent visite. Elles sont impliquées dans notre fonctionnement.Les résidents prennent aussi des responsabilités les uns pour les autres. Le résultat, c’est que nos actions en matière de sécurité ont créé un foyer convivial ».